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Bonjour,
Les mots sont importants souvent, on manque du bon mot a mettre au dessus du bon concept. Desfois toute la société est victime de ce mal et ça gêne voire bloque la transmission des idées.

L'exemple que j'ai en tête est le "prêt".

Quand je prête quelque chose, je la donne a quelqu'un et cette personne doit me la rendre. Ca implique que je n'ai plus cette chose. L'emprunteur a donc une dette envers moi: il doit me rendre cette chose.

Pourtant lors d'un prêt a la banque ce n'est pas tout a fait ce qui se passe. La banque ne prend pas sur ses reserves ni sur celle des déposants pour nous créditer. En revanche on s'endette bien puisqu'on doit la rembourser quand même.

Le mot prêt ne devrait pas être utilisé dans ce cas, les deux définitions sont trop proches et on a du mal a en faire le distingo.
Je pense qu'on ne devrait pas non plus utiliser le mot dette ( genre "aller contracter une dette immobilière" ). Ce mot renvoie lui aussi a la relation prêteur/emprunteur. Mais c'est déjà plus correcte.

Je vous demande donc quel mot selon vous conviendrait le mieux?

Quand je prête quelque chose, je la donne à quelqu'un et cette personne doit me la rendre. Cela implique que je n'ai plus cette chose. L'emprunteur a donc une obligation  envers moi: il doit me rendre cette chose. S'il le fait pas, il a une dette envers moi.

Si cette chose est de l'argent, par contre, on passera par la case dette directement. Comme quoi l'argent n'a pas de réelle signification matérielle dans l'esprit des gens.

On pourait donc dire une obligation immobiliere. Peut on trouver un mot qui decrive ou face analogie a ce qui se passe du cote de la banque pas uniquement de l obligé? Quitte a l inventer si il faut.


En quelque sorte la banque ecrit que tu lui dois de l argent et te donne en echange des bons valable pour des euros en billet. Ces bons etant sous la forme d'euros sur ton compte

Escroquerie ;D

Au fond pourquoi pas mais l'escroquerie implique un voleur. Le problème est que ni le banquier ni l'emprunteur n'ont de mauvaises intentions ...

Laisse moi en douter pour le premier ...

les banquiers qu'on voit pour des prêts ne sont pas des voleurs ce sont des gens normaux qui vont s'habiller tout les matins pour aller au travail. Ils n'ont pas dans l'esprit de voler des gens, et ne savent pas qu'ils volent. La société ne leur rend pas l'image de voleur.

Aussi dans le système actuel, si le banquier est voleur, l'emprunteur est complice voir voleur lui aussi. Les deux contribuent a dévaluer la monnaie puisque l'un n'irait pas sans l'autre. Donc on ne peut pas parler d'escroquerie, c'est trop fort et mal placé. Aujourd'hui on est forcé d'emprunter!

Cette réflexion me rappelle cette excellent vidéo que j'ai vu il y a quelques temps:
http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/la-plus-grande-escroquerie-de-l-41750

C'est très instructif sur la monnaie en général

oui ce sont ce genre de tribunes qui m'inspirent le fait que le mot emprunt est un abus de langage dans le cas d'un emprunt a la banque.
c'est comme si on disait que les centrales nucléaire était des centrales au charbon par ce que les deux produisent de l'électricité...

Il y a le terme: créance.

Sinon, il faut se pencher sur l' Histoire au sujet de l'Usure (taux d'usure, etc).