[...] Il marque quand même quelques points, que l'on connaissait tous déjà, cela dit : bitcoin est jeune, difficile d'utilisation et dangereux. [...]
Au moins, ça prouve qu'on est encore dans la phase "early adopter" ; c'est trop cool !
Par contre, il y a une chose qu'il n'a pas compris. Il affirme que le fait que bitcoin soit aujourd'hui compliqué va permettre aux Etats de créer leur propre version du bitcoin et de l'imposer ensuite aux citoyens qui ne voudront plus aller vers le bitcoin "de base". Il se trompe totalement. L'envie des Etats de créer leur propre blockchain, c'est comme lorsque Microsoft voulait créer son propre web privé au moment où la "technologie" web a été offerte au monde ; le web privé de Microsoft a fait un flop absolu, personne n'a voulu l'utiliser puisqu'il ne pouvait jamais être aussi intéressant que le "vrai" web ouvert et libre à tous.
C'est la même chose avec bitcoin. Les "bitcoins privés et centralisés" ne pourront jamais offrir toute la puissance DU BITCOIN libre, open source, et ouvert à tous. Charles Sannat oublie également un point important qui est que le bitcoin est un protocole et n'a pas pour vocation de devenir forcément une monnaie. La partie monnaie est une des applications du bitcoin mais le bitcoin vise bien au-delà en créant un réseau dans lequel il est possible d'échanger librement et de manière décentralisée des informations dans lesquelles tout le monde peut avoir confiance. Le bitcoin est un réseau de confiance décentralisé, ce qui est phénoménal.
Tout a fait d'accord. L'intérêt du bitcoin ou plus généralement de la blockchain, c'est l'absence d'une autorité de régulation. Je suis persuadé également que toutes ces blockchain privées n'iront nulle part.