Dans un réseau pair à pair ouvert, où de très nombreux opérateurs indépendants localisés dans de nombreux pays, sur tous les continents, assurent chacun de son côté les fonctions de gestion des informations au bénéfice de l’ensemble, chaque nœud peut être manipulé de la même façon, mais les dégâts qui en résultent ne peuvent pas se propager à l’ensemble du système.
Il restera toujours une majorité de nœuds et de mineurs pour respecter les règles sur lesquelles les utilisateurs fondent leur confiance, et les autres seront isolés par l’application de ces règles. Au lieu de devoir placer sa confiance dans un ou des organismes bien identifiés mais faillibles et vulnérables, l’utilisateur place ici sa confiance dans le système lui-même, à cause du nombre et de l’indépendance de ses nœuds et de la motivation de ses utilisateurs, qui résultent du caractère ouvert du réseau.
Une distinction tout à fait fondamentale doit être faite entre les systèmes ouverts (unpermissioned) où la participation est entièrement libre comme Bitcoin ou Ethereum, et les systèmes fermés (permissioned) où certaines fonctions exigent l’approbation préalable d’un organe de contrôle plus ou moins centralisé (Ripple, Hyperledger ou les systèmes au service de consortiums d’entreprises).
Mais ces derniers peuvent également remettre en cause des privilèges. De la même façon que Bitcoin permet aux particuliers et aux entreprises de se passer des banques pour leurs transactions, un système reposant sur les mêmes technologies et opéré par un consortium de banques permet à celles-ci de se passer de banque centrale pour leurs opérations interbancaires.
http://www.contrepoints.org/2016/09/10/265300-blockchain-impacts-societe-chaines-bloc Par
Gérard Dréan.Relayé par bitcoin.fr .