Je pense qu'à l'avenir, il y aura de moins en moins de candidats pour organiser ces JO, à part les pays sous-développés comme la France, en mal de publicité.
Trop coûteux, trop de bordel, de voleurs, de pickpockets.
Et pourtant j'aime le sport, celui que je pratique.
Mais aucun rapport avec ce sport spectacle de bourrins gonflés aux hormones.
Le dopage ne va pas tarder à être autorisé, il paraît. Trop difficile et coûteux à détecter. Voir impossible avec le dopage génétique.
Et puis tout le monde s'en fout qu'ils soient surgonflés. Du moment qu'ils grimpent l'Alpe d'Huez plus vite que l'année dernière!
Pas besoin d'attendre l'avenir. Il y a déjà de moins en moins de candidats et depuis longtemps.
https://blogs.mediapart.fr/cadtm/blog/090218/les-jeux-olympiques-de-la-detteCette fable (de retombées économiques) remonte aux JO de Montréal en 1976, un modèle du genre dont les Montréalais ont payé la facture pendant 30 ans. Pour l’occasion, la ville s’était dotée d’un stade monumental de 60 000 places, ce qui est largement disproportionné pour un stade en temps normal, mais qui peut se justifier pour des JO, qui attirent potentiellement des centaines de milliers de personnes. La construction du stade avait été estimée à 172 millions de dollars. Il a finalement coûté 1 milliard de dollars ! |1| Pour payer le stade, sa tour, le vélodrome, la piscine et le village olympiques, les autorités québecoises ont contracté une hypothèque de 1,47 milliards $ sur 30 ans, que les habitant-e-s ont surnommé « the Big Owe » (la grande dette, en référence au « Big O », le stade olympique construit pour l’occasion). Le stade n’a presque jamais resservi par la suite, ce qui peut facilement nous amener à le qualifier d’éléphant blanc, c’est-à-dire un grand projet inutile et imposé dont le coût repose largement sur la population. Pour couronner le tout, un nouveau stade de 13 000 places a été construit à la fin des années 2000, à deux pas du stade olympique, ce dernier étant inutilisable car surdimensionné. Le vélodrome, lui, a été reconverti en zoo quelques temps après les JO – il a donc évidemment fallu financer le coût de sa transformation en biodôme. |2|
Montréal a finalement achevé le remboursement de cette dette en 2006, mais l’expérience a laissé des traces profondes.
Par la suite, les villes qui accueillirent les JO ne parvinrent jamais à mobiliser les sommes suffisantes du secteur privé. Ainsi les Jeux de Séoul en 1988 laissèrent derrière eux une dette de 2 milliards de dollars et les Jeux de Barcelone en 1992, dont le coût d’investissement n’a cessé d’être réévalué à la hausse les années précédant les Jeux, laissèrent une dette de 6,1 milliards de dollars (4 milliards de dollars pour le gouvernement espagnol et 2,1 milliards de dollars pour les autorités municipales et régionales).
Les JO de Londres devaient, à l’origine, coûter 2,7 milliards d’euros (2,4 milliards de livres sterling) et coûtèrent finalement autour de 11 milliards d’euros selon les estimations les plus basses (certains avancent le montant de 24 milliards de livres, soit environ 27 milliards d’euros |10|). Les bailleurs privés, qui s’étaient engagés à participer financièrement dans l’organisation des JO, se sont pour la plupart évaporés quand le projet s’est concrétisé. La construction du village olympique, évalué à 1 milliard de livres, était présenté comme un élément clé du plan de rénovation urbaine dont la ville de Londres bénéficierait grâce aux JO. Le coût de l’investissement devait être porté par une société australienne, Lend Lease. Mais la crise de 2008 poussa les investisseurs à se rétracter, laissant les pouvoirs publics régler la note – avec l’argent des contribuables – pour finalement revendre le village deux ans plus tard à un fond qatari, avec une perte de 275 millions de livres