Oui la liberté est relative et non absolue. Ma liberté s'arrête là où commence celle des autres. Elle donc relative à la liberté des autres.
Tu te trompes car tu ne sais pas où se situe la "frontière". Ta liberté s'arrête là où commence celle des autres mais où se trouve cette frontière? Selon toi, cette frontière fluctue, elle est relative.
Et bien non, cette frontière est parfaitement définie et absolue: c'est la propriété privée individuelle. A commencer par la propriété de soi. ça m'appartient, je fais ce que je veux avec, je suis libre. Mais je n'ai aucun droit sur la propriété d'autrui.
Les tribunaux sont nécessaires pour juger des interactions. Par exemple: j'allume une veilleuse sur ma porte d'entrée. Des photons atteignent la propriété du voisin. Est-ce une agression? Manifestement non. Mais si je braque un laser vers la propriété du voisin, ce sont également des photons mais l'agression est claire. Mais même ici, la liberté n'est pas relative, c'est la jurisprudence qui fixe la frontière.
De même la valeur est relative à un sujet et à un contexte. Elle n'est donc pas seulement subjective.Par exemple, quelque chose peut avoir un valeur pour moi dans un certain contexte et aucune valeur dans un autre contexte.
Oui, cela s'appelle la subjectivité
Ce qui a de la valeur pour toi n'en a pas forcément pour autrui. Peu importe le contexte. On parle de subjectivité car la valeur n'est jugée que par nous même, pour nous même. Dire que la valeur est relative revient à dire que quelqu'un peut décider à ta place la valeur d'une chose et te l'imposer. Par exemple, un gouvernement décide de bloquer des prix parce que certains de ses membres considèrent que la valeur de certaines choses est relative au contexte (valeur travail pour Marx, niveau du salaire minimum pour d'autres, prix de la décence pour d'autres encore, etc.) et là, en deux temps trois mouvements, la liberté disparait.