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Author Topic: La pire chose qui pourrait arriver à Bitcoin.  (Read 3113 times)
fanou1989
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September 07, 2017, 08:47:26 PM
 #41


La pire chose qui pourrait arriver à Bitcoin c'est la disparition des ordinateur
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F2b
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October 31, 2017, 07:09:07 PM
Last edit: August 08, 2018, 05:00:22 PM by F2b
 #42

Coucou !

D'abord, une p'tite réponse à Darian : à première vue ça parrait un peu extravagant comme scénario mais quand on y réfléchit... franchement c'est peut-être pas impossible. Après, y aura toujours des gens pour aller faire tourner des full nodes dans le p'tit pays un peu moins développé qui est trop paumé pour devoir adopter ce genre de loi, quitte à miner avec un simple PC puisque de toute façon la difficulté aura chuté suite à l'interdiction (la valeur aussi du coup, mais ça c'est un autre problème). Donc finalement, je pense que Bitcoin ne peut pas mourir suite à cela, bien qu'il sera forcément extrêmement affaibli. En revanche bon nombre d'altcoins n'ayant pas la notoriété de Bitcoin couleraient presque instantanément.

Concernant la petite digression qui suit :
Tout d'abord, je ne peux absolument pas juger d'une baisse de niveau : étant en [xxx], je n'ai [pas suffisamment de] recul par rapport à ça. Par contre, quand on voit les taux de réussite au BAC (je ne me souviens plus du taux national, mais dans mon lycée on est à plus de 95% pour les filières générales), on voit bien qu'il y a quelque chose de pas normal.
Comme ça a déjà été dit, on accorde plus d'importance à certaines matières : évidemment ce sont principalement les maths, SVT et la physique en filière scientifique, et le français a par exemple beaucoup moins de "succès" qu'en L. Jusque là, ça semble logique. D'autres matières sont plus ou moins délaissées en fonction des élèves, mais certaines sont plus ou moins négligées de tous. Je pense par exemple à l'EMC (ça s'appelle bien comme ça ? ça a tellement changé de nom que je ne sais même plus... faudrait que les politiques se mettent d'accord). C'est une matière où il y pourrait y avoir plein de possibilités, comme ça a déjà été souligné ici, mais souvent on tourne autour de thématiques assez générales. Une chose très appréciable est que les profs essaient souvent de faire quelques petits débats pendant l'année, qui gardent malgré tout une forme très scolaire et même quelque peu orientée. Car même si les professeurs doivent rester neutres, on a parfois l'impression (en tout cas c'est mon ressenti d'élève) que ceux-ci font quand même un peu l'éloge du système actuel, avec un regard peu critique. Enfin, un petit mot concernant l'histoire-géo. Décrite comme délaissée dans ce post, j'ai pour ma part une expérience plutôt opposée : la plupart des élèves de mon entourage prennent autant (ou presque) cette matière au sérieux que les matières scientifiques. Ce doit être, sûrement, grâce à un enseignement qui n'est pas déconnecté de notre réalité et qui nous aide à comprendre le monde dans lequel nous vivons. Cela m'amène à la dernière chose que je voulais évoquer : l'attrait des élèves pour une matière dépend évidemment du sujet traité et du profil desdits élèves, mais il dépend aussi énormément de la capacité du professeur à captiver ses élèves et à orchestrer ses cours de manière à ce que celui-ci soit utile aux élèves, que le savoir transmis ne soit pas juste là pour avoir le diplôme. (Après, il y a le programme, faut faire avec aussi). Pour reprendre l'exemple de l'histoire-géo, j'ai eu 3 profs en 5ème (dont 2 remplaçants), les cours n'étaient pas intéressants et ne donnaient clairement pas envie de travailler. Du coup on se retrouve avec une classe qui n'est pas attentive et un prof qui passe son temps à faire la police. Année suivante, 4ème donc, j'ai eu une prof absolument excellente et l'histoire-géo est passée d'une matière "bof" à une matière que j'apprécie et que je trouve utile.
C'est tout concernant le système scolaire. Maintenant, je suis plutôt d'accord avec le fait que nous perdons en logique. Car pour la plupart les élèves appliquent les outils qu'on leur donne sans les comprendre. La faute aux profs ou aux élèves ? C'est une bonne question. (il faut bien un bouc émissaire, et comme il y a beaucoup plus de parents que de profs...)
Enfin, j'aimerai répondre à jesaisplusqui (et pas envie de relire tout le thread) qui disait que, of course, les jeunes de maintenant sont plus forts pour aller chercher des trucs sur un ordinateur que les plus anciens. Faux, faux, archifaux !! C'est juste un mythe ça. Ça a été souligné juste après, ils savent ouvrir un navigateur et taper "facebook.com" dedans, mais quand il s'agît de réellement utiliser le merveilleux outil qu'est internet... (NB, il y a aussi ceux qui cherchent google dans leur moteur de recherche  Undecided) Au contraire, comme on a toujours connu ces technologies, on n'a pas cru utile de nous apprendre à bien nous en servir. (Et il n'est pas rare de voir des aberrations assez... [trouvezunadjectifàmaplace], genre celui qui appuie sur le bouton de l'écran pour éteindre le PC. Ben oui c'est tout noir, mais ça veut pas dire !). A l'inverse, les plus anciens ont dû se former pour apprendre à maîtriser un ordinateur (notamment dans le cadre professionnel. faut dire que DOS c'était pas le même délire que maintenant).

Enfin bref, voici la pierre que j'ajoute à cette grosse digression. Parce que j'aime bien les digressions. Alors je sais, on est là pour parler cryptos, mais il devient tellement difficile de trouver un endroit où on peut plus ou moins parler en débattant avec de vraies idées que je n'ai pas pu m'en empêcher. (Cela dit, j'ai bien précisé "plus ou moins", voir post précedent  Tongue).  
darian
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November 01, 2017, 12:32:55 PM
 #43

Coucou !

D'abord, une p'tite réponse à Darian : à première vue ça parrait un peu extravagant comme scénario mais quand on y réfléchit... franchement c'est peut-être pas impossible...

J'espère en effet, que c'est extravagant...


Enfin, un petit mot concernant l'histoire-géo. Décrite comme délaissée dans ce post, j'ai pour ma part une expérience plutôt opposée : la plupart des élèves de mon entourage prennent autant (ou presque) cette matière au sérieux que les matières scientifiques. Ce doit être, sûrement, grâce à un enseignement qui n'est pas déconnecté de notre réalité et qui nous aide à comprendre le monde dans lequel nous vivons.

Je suis content de voir que vous prenez l'histoire au sérieux, mais il faut se méfier de cette distinction entre matières qui collent à la réalité et matières abstraites.  On a affaire à un ensemble conçu pour développer les jeunes apprenants dans leur globalité, même si l'enseignement paraît morcelé en disciplines apparemment sans rapport entre elles.  


Cela m'amène à la dernière chose que je voulais évoquer : l'attrait des élèves pour une matière dépend évidemment du sujet traité et du profil desdits élèves, mais il dépend aussi énormément de la capacité du professeur à captiver ses élèves et à orchestrer ses cours de manière à ce que celui-ci soit utile aux élèves, que le savoir transmis ne soit pas juste là pour avoir le diplôme. (Après, il y a le programme, faut faire avec aussi).
Je suis d'accord, mais je tiens à évoquer un point hélas trop souvent négligé et que je juge en partie responsable des difficultés que rencontrent la plupart des élèves "normaux" actuellement en lycée.
Certains apprentissages nécessitent impérativement de faire de nombreux exercices répétitifs, voire fastidieux pour être acquis. Ils permettent même souvent d'ouvrir la voie vers le niveau d'acquisition supérieur. Et quelques soient les qualités pédagogiques du professeur, il n'y a rien de captivant là dedans, juste un passage obligé.
Enquiller des factorisations, développements, calculs formels de dérivées, etc..., c'est comme enquiller des séries de pompes, de tractions et d'abdos à la salle de muscu.  Le résultat est à ce prix...

De même, s'il est assez facile de comprendre le geste du service au tennis, il faudra se taper de nombreux seaux de balles avant d'avoir un engagement performant...

Autrefois, les exercices répétitifs étaient contraints, subis, parfois détestés mais ils étaient effectués, bon gré mal gré...

Maintenant, c'est à l'élève de s'imposer cette discipline et ce n'est pas donné à tout le monde ...
 

Enfin, j'aimerai répondre à jesaisplusqui (et pas envie de relire tout le thread) qui disait que, of course, les jeunes de maintenant sont plus forts pour aller chercher des trucs sur un ordinateur que les plus anciens. Faux, faux, archifaux !! C'est juste un mythe ça. Ça a été souligné juste après, ils savent ouvrir un navigateur et taper "facebook.com" dedans, mais quand il s'agît de réellement utiliser le merveilleux outil qu'est internet...

Cela suffit pour accéder à son réseau d'amis et lancer une requête du type:  "Au secours, j'ai un DM de maths à rendre demain, voici le sujet!"
Avec un peu de chance, ils récupéreront quelques liens utiles sur lesquels cliquer, voire une solution complète rédigée par un forumeur bienveillant et/ou vantard ...

Enfin bref, voici la pierre que j'ajoute à cette grosse digression. Parce que j'aime bien les digressions. Alors je sais, on est là pour parler cryptos, mais il devient tellement difficile de trouver un endroit où on peut plus ou moins parler en débattant avec de vraies idées que je n'ai pas pu m'en empêcher. (Cela dit, j'ai bien précisé "plus ou moins", voir post précedent  Tongue).  

Continue à ne pas résister !   Grin


Wink darian  Wink

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November 01, 2017, 12:43:35 PM
 #44

Enfin, j'aimerai répondre à jesaisplusqui (et pas envie de relire tout le thread) qui disait que, of course, les jeunes de maintenant sont plus forts pour aller chercher des trucs sur un ordinateur que les plus anciens. Faux, faux, archifaux !! C'est juste un mythe ça. Ça a été souligné juste après, ils savent ouvrir un navigateur et taper "facebook.com" dedans, mais quand il s'agît de réellement utiliser le merveilleux outil qu'est internet...

Cela suffit pour accéder à son réseau d'amis et lancer une requête du type:  "Au secours, j'ai un DM de maths à rendre demain, voici le sujet!"
Avec un peu de chance, ils récupéreront quelques liens utiles sur lesquels cliquer, voire une solution complète rédigée par un forumeur bienveillant et/ou vantard ...

oui, la belle affaire...
avec de la chance, ils auront de quoi noircir une feuille de papier. mais ils seront complètement dans le brouillard quant à anticiper la note : est ce que mes potes se sont plantés ou pas ? est ce que kevin_du_9cube s'y connait mieux en maths que binoclard1999 ?
je ne parle même pas de savoir si on a compris le sujet de l'exercice, mais de savoir si on espère avoir une bonne note ou pas.

הִנֵּה לֹא יָנוּם וְלֹא יִישָׁן שׁוֹמֵר יִשְׂרָאֵל   jamais il ne dort ni ne sommeille, le gardien d'israël
F2b
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November 01, 2017, 04:29:49 PM
 #45

Cela m'amène à la dernière chose que je voulais évoquer : l'attrait des élèves pour une matière dépend évidemment du sujet traité et du profil desdits élèves, mais il dépend aussi énormément de la capacité du professeur à captiver ses élèves et à orchestrer ses cours de manière à ce que celui-ci soit utile aux élèves, que le savoir transmis ne soit pas juste là pour avoir le diplôme. (Après, il y a le programme, faut faire avec aussi).
Je suis d'accord, mais je tiens à évoquer un point hélas trop souvent négligé et que je juge en partie responsable des difficultés que rencontrent la plupart des élèves "normaux" actuellement en lycée.
Certains apprentissages nécessitent impérativement de faire de nombreux exercices répétitifs, voire fastidieux pour être acquis. Ils permettent même souvent d'ouvrir la voie vers le niveau d'acquisition supérieur. Et quelques soient les qualités pédagogiques du professeur, il n'y a rien de captivant là dedans, juste un passage obligé.
Enquiller des factorisations, développements, calculs formels de dérivées, etc..., c'est comme enquiller des séries de pompes, de tractions et d'abdos à la salle de muscu.  Le résultat est à ce prix...

De même, s'il est assez facile de comprendre le geste du service au tennis, il faudra se taper de nombreux seaux de balles avant d'avoir un engagement performant...

Autrefois, les exercices répétitifs étaient contraints, subis, parfois détestés mais ils étaient effectués, bon gré mal gré...

Maintenant, c'est à l'élève de s'imposer cette discipline et ce n'est pas donné à tout le monde ...
Oui, là dessus tu as raison, c'est vrai que je n'en ai pas parlé. Après, on continue quand même à nous les imposer un peu, ces exercices, et heureusement d'ailleurs parce que sinon ceux qui réussiraient à se les imposer seraient très peu nombreux.
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