- réservé pour faire la liste des principales erreurs relevées, et y répondre, besoin d 'aide pour étayer/améliorer tout ça ! -
1.
(Les autorités financières et judiciaires) le soupçonnent, tout comme d'autre monnaie du même type moins célèbres, d'être; au mieux un instrument de spéculation destiné à "ratisser les gogos", selon un banquier français, au pire, un excellent vecteur de circulation d'argent sale.
Certaines autorités financières et judiciaires reconnaissent le bitcoin comme monnaie (cf. décision de justice US sur l'escroc Pirateat40), ou comme actif financier (cf. Allemagne), etc...
De nombreux gros acteurs du bitcoin ont engagé un dialogue avec leurs autorités financières (subpoenas du super-intendant de New-York, validation BaFin de Bitcoin.de comme agent Bitcoin pour la banque Fidor, dépôts de licences MSB dans les états US).
https://blog.bitcoin.de/en/bitcoin-de-und-fidor-bank-ag-vereinbaren-weitgehende-partnerschaftPlus généralement, le bitcoin ne se résume pas à une monnaie. Il s'agit en fait d'un protocole distribué de paiement.
Son intégrité et sa cohérence sont garanties par des propriétés dérivées de technologies informatiques telles que les algorithmes distribués et la cryptographie.
2.
[Satoshi Nakamoto], c'est sans doute le pseudonyme d'un groupe de quatre ou cinq petits génies californiens.
À ce jour, rien ne permet d'étayer cette hypothèse. Beaucoup d'autres pistes sont explorées.
Du point de vue de la sécurité, l'anonymat de Satoshi Nakamoto est relativisé par la publication du code source complet du logiciel.
Jusqu'à ce jour, aucune faille ou déreglement n'a été observé.
3.
Chaque internaute rejoignant le réseau (après avoir installé sur son ordinateur le logiciel ad hoc) reçoit en retour quelques fractions du bitcoin.
Ces picaillons lui sont attribués par la mystérieuse Bitcoin Foundation qui le baptise alors du nom de "mineur".
La Fondation Bitcoin n'émet pas ou ne distribue pas les Bitcoins. L'identité des principaux acteurs de la fondation est publique.
https://bitcoinfoundation.org/about/Tous les internautes rejoignant ou utilisant le Bitcoin ne sont pas contraints de "miner".
Il existe plusieurs moyens de se procurer des bitcoins (achat sur une plateforme d'échange, vente d'objets ou offre de services).
Des distributeurs automatiques sont actuellement en phase de pré-commercialisation.
https://lamassu.isDémonstration pour la chaîne bloomberg :
http://www.bloomberg.com/video/will-lamassu-s-bitcoin-atms-catch-on-iXAy7ASRQlW6sQW4vaxuKg.htmlÀ intervalles réguliers (statistiquement), un mineur découvre un nombre particulier qui sert à archiver un ensemble de transactions bitcoins, il construit un bloc.
Tous ces blocs sont reliés entre eux et figés, la modification de l'un d'entre eux est statistiquement impossible.
La puissance de calcul des mineurs assure la sécurité de la chaîne de blocs et la validité des transactions.
En raison des coûts d'électricité et de matériel (et pour encourager la survie du réseau), les mineurs sont récompensés par une transaction spéciale qui leur revient.
Cette transaction spéciale contient une récompense qui a deux origines :
a. création de monnaie, ce montant diminue avec le temps pour assurer la limite de 21 millions d'unités.
b. un infime pourcentage sur les transactions traitées par le mineur.
le modèle mathématique limitant -on ne sait pourquoi - le nombre des bitcoins à 21 millions, la dotation des nouveaux arrivants a diminué au fur-et-à-mesure
Le nombre de bitcoins est effectivement limité à 21 millions, cela a pour but de modéliser une matière première "classique" (or, argent, hélium, etc.)
Le code source du logiciel Bitcoin est ouvert, et chacun peut y contribuer et vérifier le l'application effective de ces règles.
Comme dans une pyramide de Ponzi, commente, goguenard, ce même banquier, ce sont les premiers arrivants qui empochent les dépôts des suivants, et les derniers se retrouveront le bec dans l'eau.
Il n'y a pas de "dépôts" d'argent qui disparaissent à destination des premiers arrivants.
Chaque détenteur de bitcoins est libre de dépenser et d'échanger ses bitcoins à tout instant.
Tout comme un actif financier, le cours est soumis aux risques de spéculation.
5.
Tous ces bitcoins sont dépensés dans les - très rares - sites d'e-commerce qui les acceptent (moyennant 1% de commission)
Certes, ce nombre est encore réduit, mais en constante augmentation.
Le quartier de Kreuzberg à Berlin compte par exemple une douzaine de boutiques qui acceptent le Bitcoin.
http://www.theguardian.com/technology/2013/apr/26/bitcoins-gain-currency-in-berlinLes cartes prépayées Gyft peuvent être achetés en bitcoin, et utilisées dans un très grand nombre d'enseignes.
http://www.gyft.com/bitcoin.htmlAutre exemple, à Londres, une chaîne de pubs accepte les bitcoins en paiement.
http://www.wired.co.uk/news/archive/2013-06/17/london-bitcoin-pubEtc.
6.
Le payeur achète anonymement des bitcoins sur son compte crypté (...) et donne l'identifiant de l'opération au bénéficiaire, qui, via une plateforme d'échanges, revend tout aussi anonymement ces bitcoins en dollars ou en euros.
Les plateformes d'échange sont de plus en plus rigoureuses quant à l'identification de leurs clients (vérification d'identité, vérification de compte banquaire, etc.)
De nombreuses demandes de licences ont été déposés auprès des autorités compétentes.
http://online.wsj.com/article/SB10001424127887323873904578574000957464468.html7.
La Thaïlande vient d'interdire le commerce des bitcoins.
Aucune loi n'a encore été promulgué.
C'est une plateforme d'échange thaïlandaise qui a évoqué cette interdiction après une rencontre avec les autorités, mais cette position n'a pas été officialisé.