Si t'es pauvre (pas de salaire ou chomeur) ... t'as plus droit à un compte en banque.
DE L'INTERET ABSOLU DE DISPOSER DE 2 COMPTES BANCAIRES, LISEZ BIEN
du 26 au 30 janvier 2015 : L'un de nos lecteurs à vécu un cauchemar: "J'ai été licencié au mois de mai, par rupture conventionnelle. Or, je dois encore "patienter un peu", car les indemnités chômage ne sont versées qu'au bout de 6 mois de carence. Je vous passe un lien passé inaperçu, mais qui va en plonger plus d'un dans un cauchemar social. Autrement dit, depuis 6 mois, c'est "système dé****e. J'ai été assez prévoyant, donc je mettais du liquide pour renflouer le compte autant que possible. Seulement, j'ai fait une erreur fatale: être client de la Banque Postale.
Pour un découvert autorisé de 300 euros, non remboursé dans les temps, ces ******s m'ont clôturé le seul CCP que j'avais. Avec un commandement de payer par voie d'huissiers. Mais je suis sur le point d'obtenir ces indemnités de chômage.
Sauf que je n'ai plus de CCP pour recevoir cet argent. Avoir un Livret-A, à la Poste ou ailleurs, la Banque Postale observe un délai de 10 jours dans lequel l'argent crédité "n'apparaît pas". Car l'argent est "consigné", coincé on ne sait où. Donc pour le retirer en espèces, il faut ...attendre !
Après avoir réglé en liquide la somme que je devais à l'étude d'huissiers de justice (j'ai encore une voiture, mais plus d'assurance : plus de CCP pour la payer !), la galère n'est pas finie, il faut ouvrir un compte courant ailleurs.
Je me suis donc présenté à la Caisse d'Epargne, ancien établissement public. La fille derrière son bureau m'accueille gentiment et me demande l'objet de mon passage. Elle me répond qu'une ouverture de compte courant se fait sur RDV, puis glisse la question fatale : "Avez-vous un compte courant existant ?". Nenni, lui répondis-je. Elle se lève et va dans un bureau voisin, une minute d'échange confidentielle et me revient en me disant : "Non, on ne vous ouvrira pas de compte, ce n'est pas possible sans un salaire". Je lui réponds: "Pourtant, la loi de Juillet 2013 vous oblige à me remettre un document attestant de votre refus de m'ouvrir un compte courant, c'est une obligation légale". Ce à quoi elle rétorque: "Ah, nous ici on en fait pas, allez donc voir dans un autre établissement, vous verrez bien".
Je continue: "la Banque de France a l'obligation de m'ouvrir un compte courant, mais que pour cela, la première banque qui refuse cette obligation légale de me produire ce document, à titre gratuit, comme l'ordonne la loi du 24 janvier 1984, renforcée par le décret du 29 juillet 2009 et encadré par l’article L312–1 du code monétaire et financier." Si ça vous arrive, je vous conseille d'apprendre cette tirade par coeur. Ou de l'imprimer et la lire doctement.
Là, changement d'attitude. Je suis bon orateur et cette tirade l'a clouée. Elle repasse dans le bureau du chef d'agence, qui me reçoit très élégamment. Un bref entretien sur ma situation d'une minute, il attrape son PC et me remet une attestation de refus d'ouverture d'un compte courant. Cette page ici de CBanque sur le Droit au compte va devenir malheureusement de plus en plus consultée. Nous échangeons sur mon métier, ma situation, l'enchainement des faits qui m'amène là, et là le directeur me dit : "Nous (chefs d'agences) avons reçu la consigne de ne plus accueillir de demandeurs d'emploi ou de personnes financièrement fragilisées. Nous avons pourtant essayé, le résultat c'est que nous disons à ceux qui vivent du RSA ou des allocations chômage : Voilà une carte de retrait, allez au distributeur de billets dehors, et ne cherchez pas à rentrer dans l'agence pour demander une autorisation de découvert ou autres." Il ajoute : "Nous n'acceptons une ouverture de compte qu'à des personnes ayant un salaire, ou un certificat d'embauche émis par l'employeur". C'est notre politique".
Pour ces fumiers de banksters, remettre une lettre de refus d'ouverture de compte, c'est possiblement s'exposer à se faire "arroser" (parce que eux-même peuvent recevoir l'ordonnance de la Banque de France !!), et d'avoir à, je cite, "s'exposer à avoir une fois de plus un client qui ne nous ramène pas d'argent". Voilà où nous en sommes rendus.
Une fois n'est pas coutume, il y a un moyen TRÈS SIMPLE de pallier à ce problème : j'aurai dû ouvrir un deuxième compte courant, qui reçoit quelques menus remboursement de sécurité sociale, des versements ponctuels en liquide. Au vu de l'extrême détérioration de la politique monétaire et économique actuelle, prenez le temps de vous faire un deuxième "parachute" bancaire !!! Changez de banque en plaçant votre salaire dans une autre banque, mais surtout conservez deux comptes courants par personnes physiques. A l'heure où le chômage explose, les divorces aussi explosent. Bonne chance à tous".
PS: je vous suggère fortement moi aussi d'avoir deux comptes. Si vous êtes mariés, surtout pas de compte joint, mais comptes séparés dans deux établissements différents et éventuellement un 3e compte-joint cette fois dans une 3e banque. Cela vous donne une sécurité, surtout en juillet et août, quand les banques suspendent les cartes Visa ou mastercard sans aucun avertissement, en particulier quand vous êtes à l'étranger... Revue de Presse par Pierre Jovanovic ©
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