Il me semble que tu devrais donner ta source pour le PIB déjà, parce l'Argentine comme 10 ème PIB/hab en 1940 ça me paraît complètement farfelu.
Source: The Maddison Project Database (Université de Groningen), excel à télécharger ici :
https://www.rug.nl/ggdc/historicaldevelopment/maddison/releases/maddison-project-database-2018- onglet "rgdpnapc"
La ligne 1940 est partielle (bcp de pays sous dev. n’influençant pas le ranking).
A partir de 1950 c'est quasi complet
Pour Peron et le populisme, je préfère parler de politique fondamentale que de mesurettes qui ne peuvent pas absoudre plusieurs décennies de gabegies.
Tu sais j'ai beaucoup de sympathie pour le socialisme et ceux qui y croient, c'est pavé de bonnes intentions. Dans la pratique c'est beaucoup plus compliqué. Chavez et Maduro (élus) ont promis un logement pour tous et un pétrole à 0.01$/L (en expropriant les possédant, ce qui a toujours le plébiscite), la liste peut s'allonger avec des promesses de soins de culture. Ca ne fait pas d'eux des saints-hommes incompris. Ça n'a d'ailleurs pas manqué de dérégler l'économie et la prospérité. On connait les détails.
Certes le socialisme est intéressant dans ses propositions, mais il cache en vérité des coûts d'opportunité invisibles très importants et in fine dégradant pour sa population (le comble?!). Ce coût caché peut s'entrapercevoir au travers du prisme d'un ranking que j'ai partagé. Je pense qu'il n'y a pas besoin de tant d'érudits dits "socialistes", car ce n'est généralement pas les vertus mais la prospérité économique ("dure") qui permet d'avoir de meilleurs conditions sociales, par exemple des dizaines de pays avaient déjà donné le droit de vote aux femmes et au vu du statut de l'Argentine, Peron ne faisait que combler (à raison) ce retard.
Plus récemment, dans la ligné du péronisme il y a eu le kichnerisme des années 2000-2010 qui fait son retour au pouvoir très prochainement. On connait les dégâts également (sujet chaud chez les bitcoiners depuis 2013+) et parmi les mesures à venir, on parle d'un nouveau retour de restrictions sur la convertibilité du pesos qui avait pourtant été levé dès la fin de Kichner 2 en 2015.
Re-bienvenue dans votre prison économique chers argentins, triste :-(